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17 octobre 2013

La cascade des journées.

Le chemin que j'appercois me parrait plus loin après chaque pas. Autour de moi, les arbres, quelques fleurs fanées par le temps. Le temps est gris. Je frisonne de partout. Est ce le froid ou l'excitation qui me rend aussi frémissante? Je ne saurait le dire. Je me sens bien, seule entourée de cette nature inconnue. Je me prend soudain pour blanche neige, cachée pour que l'on ne puisse attraper son coeur. Pourtant des vagues de bien être s'emparent de moi. Je m'approche de ce chemin. Je crois pouvoir le toucher en tendant le bras. J'ouvre les yeux. Ma couverture est au sol. J'ai la sensation de ne plus avoir de salive dans la bouche. Je suis nue dans mon lit, je ne me souviens plus. A coté de moi une femme, splandide. Je ne sait pas qui elle est mais j'approche mon visage de son corp pour sentir son odeur. Je ferme à nouveau les yeux et appercoit le chemin, mais cette fois il est flou, il m'est impossible de le toucher. Je suis prise d'une bouffée de chaleur, l'angoisse s'empare de moi. J'ouvre les yeux, la femme n'est plus là. Je laisse les larmes couler. J'entend ma mère m'appeler, elle cri. J'enfile rapidement une robe et déscend au galop. Elle me sourit et me demande comment j'ai dormi. Ce matin je n'ai pas envi de parler, je veux penser au chemin, à la femme, et profiter de l'odeur du plat que nous à concocter mon papa. Nous nous asseyons. Les rires m'agressent. Je demande quel jour nous sommes mais personne ne me répond. C'est son anniversaire aujourd'hui, j'en suis sure. Pourquoi personne ne me répond? Je hurle, mais me rend vite compte que personne ne m'entend. J'ouvre les yeux. Je suis allongée au bord d'une route, des voitures circulent à grande vitesse. Je me met alors à courir le plus vite possible pour rejoindre le village le plus près. Je croise un homme , assis sur le bord du pont que je traverse et lui sourit. Il me propose de m'asseoir près de lui. Cette ambiance me gène, mais j'ai le temps. Personne ne m'attend. Alors je m'assieds et nous discutons des heures. Je le suit chez lui, confiante. Sa maison sent le vieux, j'ai faim. Il allume la cheminé, ne parle plus. Nous restons là à regarder le feu une nuit entière. Lorsque le soleil se lève je m'endors. Une odeur agréable me réveil. L'homme est là debout à me regarder dormir. Il me demande se que je veux pour le petit déjeuner. Je lui demande un café, un oeuf et des taosts, qu'il m'apporte sur le champ. Cet homme est si gentil.

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15 octobre 2013

Toulouse

Il parait que, c'est se que me disait cette amie. Laquelle? me direz vous. Eh bien celle qui avait l'air. Quel air? me direz vous. Eh bien celui de celle qui était elle.

Drôle de définition il est vrai, et pourtant, monsieur elle est réelle.

-Qu'est ce qui est réel?

-Vous, enfin,  elle, enfin, se que vous voyez là maintenant et qui ne le sera plus demain.

-Pardonnez moi mais je ne vous comprend pas.

-Voyez vous, monsieur, madame, je ne suis que poussière et la vie n'est que le fruit de mon imagination mélangée à la votre, mélangée à la sienne, et sans arrêt, sans interuption, sans preuve, avec celle des autres.

-Qui sont "les autres"?

-mmh.

-Quoi?

-Les autres sont tous. Je le sait, ça n'est pas français, mais ils sont moi, ils sont toi, ils sont eux, et pourquoi pas les autres encore, et encore.

-Avec du jus, parceque la porte avait beau être fermée ce matin, tu y est entrée.

-Ou?

-La, en moi, comme ridicule au milieu de mes pensées qui prenaient une place infinie. Pourtant, là, de suite, la place tu la prend.

-Demain...

-sera un autre jour, je la connait la routine, tu n'a aucune imagination.

-Imaginer, imaginer... ton mot favori n'est ce pas?

-mmh

-Que de bonheur que de parler de la vie avec vous monsieur, qui êtes vous?

-MMh, ni plus ni moins que moi, je me suis perdu ici, ou sommes nous?

-En france monsieur, pourquoi cette question?

-Non, non, ne me prennez pas pour un idiot,
ou sommes nous?

-En ville, en plein centre ville, à toulouse biensur, vous le saviez n'est ce pas?

-Oui Oui.

-Qu'atendez vous?

-La cloche.

 

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